Course à pied sur la plage : 5 choses à savoir avant de se lancer

Activité
Astuces Bien-Être
12 juin 2015

Courir sur la plage… Dès qu’on évoque cette activité physique balnéaire, notre tête se remplit d’abord d’images romantiques de course au ralenti où des amoureux finissent dans les bras l’un de l’autre. Puis on s’imagine, courant d’une crique à l’autre, sur un fin sable blond.

Baigné par les reflets du soleil sur la mer… Éclairé par le coucher de soleil sur l’horizon… Rafraîchi par les embruns qui vous fouettent opportunément le visage… C’est vrai que le contexte est idyllique, mais la réalité de la course à pied sur la plage n’est pas faite que de clichés de films. Voici donc quelques notions sur cette pratique sportive – ses effets positifs sur la santé, des conseils pratiques et les dangers associés – afin de vous préparer à la course sur du sable.
 
5 choses que vous devriez savoir à propos de la course à pied sur la plage
 

L’inefficacité peut être géniale !

Dans une étude intitulée « Règles mécaniques et énergétiques de la locomotion humaine sur sable« , les experts ont découvert que – étant donnés le fonctionnement mécanique du corps humain et les propriétés physiques du sable – pour un coureur moyen il faut 1,6 fois plus d’énergie pour se déplacer, à distance égale, sur du sable que sur une surface dure. Est-ce que cette dépense énergétique est une mauvaise chose ? Pas dans le cas de figure qui nous intéresse : une pratique physique pour une vie équilibrée. Au contraire, cette intensité supérieure est la bienvenue.
Si vous êtes un coureur débutant, évitez l’option « sable » ou réduisez la longueur de votre course. Si par contre vous êtes un coureur aguerri, courrir à la plage vous fera profiter d’un entraînement plus intense. Courir sur le sable est particulièrement bon pour ceux qui s’entraînent pour des marathons, ou des compétitions. C’est un peu une version alternative de l’entraînement en altitude.
 

La course à pied sur la plage a plusieurs avantages

Parmi les avantages que représente la course sur du sable par rapport à la course sur une chaussée, nous retenons :
• Le décor naturel. Y’a-t’il besoin d’en dire plus ? Le roulis hypnotique des vagues… L’odeur iodée de l’océan… Les beaux paysages… Difficile de trouver plus bel écrin pour accueillir vos foulées !
• Si la perte de poids est un de vos objectifs, la dépense énergétique supérieure du sable mentionnée précédemment signifie que vous brûlerez plus de calories, et donc que vous allez perdre du poids plus rapidement.
• Courir sur du sable revient à courir sur une surface légèrement rembourrée. A long terme, c’est préférable pour vos pieds et vos articulations. Notez que ce point est particulièrement vrai si vous êtes adepte de la course pieds nus. Si vous portez des chaussures de course, choisissez une paire qui correspond à la surface sur laquelle vous courrez, et portez des chaussettes afin déviter que des grains de sable baladeurs ne viennent vous râper les pieds.
 

Tous les grains de sable ne se valent pas

Vous l’avez sans doute déjà remarqué, la course à pied sur le sable à côté des vagues, là où le sable est ferme et le sol relativement plat, est vraiment différent de la course sur la petite bande de sable sec à côté du parking de la plage. Courir sur du sable mou demande par exemple plus d’effort. Grâce à la variété des types de sable, vous pouvez donc augmenter ou de diminuer l’intensité de votre course en courant sur différentes surfaces sableuses, et ainsi moduler votre séance de sport à votre guise. Un sable plus fin implique une plus grande résistance mais un impact réduit sur les pieds ; un sable plus rugueux oppose moins de résistance mais oblige à porter des chaussures.
L’astuce en plus – Essayez de courir dans l’eau pour ajouter une dose supplémentaire de résistance – plus l’eau est profonde, plus la séance est intensive. Faites le tour des options que la plage vous offre et choisissez le type de sable qui vous convient.
 

Ne vous faites pas avoir !

Faites attention à ne pas vous faire emporter par une baïne ou un courant fort, à ne pas vous faire dévorer par les moustiques ou piquer par une méduse, évitez les coups de soleil et les coups de chaleur. Ceux qui courent pieds nus doivent également faire attention aux bouts de coquillages contondants et aux morceaux de corail tranchants, ainsi qu’aux capsules de bière et aux tessons de bouteille. Si vous partez pour une longue course, pensez à consulter les horaires de la marée montante. Si le soleil « tape », n’oubliez pas de vous protéger avec une crème solaire adaptée, portez un chapeau et des lunettes de soleil, et évitez les heures les plus chaudes de la journée. Si vous n’avez pas l’habitude de courir sur du sable, allez-y tranquillement la première fois – une contracture ou un déchirement musculaire est si vite arrivé. Pour finir, parlons hydratation : bien sûr, il y a des tonnes d’eau tout autour de vous… Mais elle n’est pas potable ! C’est pourquoi il est important de ne penser à s’hydrater – si vous le pouvez, partez avec une bouteille d’eau.
 

Enchaînez course sur le sable et nage dans les vagues

Un des atouts de la course sur une plage, c’est que l’eau n’est – par définition – jamais très loin. Vous avez donc la possibilité de compléter votre « beach run » par une séance de natation dans l’eau toute proche (et idéalement, chauffée par le soleil). Et même si vous décidez de simplement faire trempette, sachez que c’est bénéfique – vous ferez redescendre la température de votre corps. Une manièe rafraîchissante de terminer sa course sur la plage.